Votre biographe personnel, partout dans le monde
Ancien traducteur, aujourd'hui écrivain biographe, j'accompagne des particuliers (et des professionnels) dans l'écriture de leur biographie,
ou simplement d'une partie de leur histoire.
Les motivations pour écrire sa biographie sont multiples :
Le métier de biographe consiste à mettre des mots sur des souvenirs, qu'il s'agisse de toute une existence ou d'une simple tranche de vie.
Ainsi, je me propose de mettre mon expérience d'écoute et d'écriture au service de la rédaction d'un ouvrage unique : celui de votre vie.
L'écriture ne doit pas être réservée à celui qui "sait" écrire : chacun d'entre nous a quelque chose à dire, à expliquer, à raconter, à transmettre.
Mais écrire sa biographie n'est pas une démarche anodine, il n'est pas forcément facile de retranscrire sur le papier
des souvenirs qui ne sont pas toujours très précis :
par quoi commencer, que raconter, dans quel ordre, comment, etc. ?
Ce sont mon métier et ma passion que de vous y aider, en mettant ma plume et mon expérience à votre service.
Mon rôle principal est de vous écouter, et si nécessaire de vous guider dans la recherche de vos souvenirs,
par quelques questions permettant à votre récit de devenir plus complet, plus détaillé et plus cohérent.
Mais je ne transforme jamais vos propos, tout au plus je les ordonne afin de faciliter la lecture,
l'objectif principal étant que vous vous reconnaissiez dans le livre ainsi écrit,
et que vos proches puissent y retrouver vos mots, votre sensibilité ou votre humour.
Conscient que le métier de biographe n'est pas encore très répandu, et très attaché (pour des raisons personnelles) à la notion de préservation de la mémoire,
j'ai à coeur de pouvoir offrir cette possibilité à chacun, où qu'il se trouve.
Afin de pouvoir répondre aux demandes que je reçois de partout dans le monde, j'ai choisi de ne pas limiter mon secteur d'intervention.
Ainsi, bien que basé en France métropolitaine, je me déplace sur tous les continents.
Que vous résidiez à Londres, à Buenos Aires, à New-York, à Reykjavik, à Moscou, à Sydney, sur l'île de la Réunion ou à Singapour,
je me déplace afin de recueillir votre récit.
Cette souplesse me permet de répondre à des demandes provenant d'un public très varié :
Mon tarif horaire est de 50 €/heure.
Chaque heure d'entretien correspond en moyenne à environ 5 heures de travail d'écriture et de mise en page (c'est-à-dire 6 heures au total).
Cependant, convaincu de l'utilité publique de ce métier, je souhaite que tout un chacun puisse écrire sa biographie, s'il ou elle en ressent l'envie ou le besoin.
Ainsi, afin de rendre ce travail d'écriture accessible au plus grand nombre, et compte tenu du temps de rédaction important,
j'ai choisi d'appliquer le tarif "tout compris" suivant :
Dans ce livre paru en novembre 2015, j'explique que chacun d'entre nous peut un jour éprouver le désir (ou le besoin) de rédiger ses mémoires,
d'écrire sa biographie, ou plus simplement de raconter sa vie (ou une tranche de vie).
Je m'attache à démontrer que l'écriture d'une biographie est accessible à tous,
et ne doit pas être réservée aux gens célèbres, ni être considérée comme une démarche narcissique.
Écrire sa biographie est réservé... à tout le monde, et ce livre s'attache à désacraliser cette écriture,
rendant ainsi ce projet accessible au plus grand nombre.
Si vous ressentez ce besoin d'écrire, mais que vous hésitez encore à vous lancer,
la lecture de ce livre devrait vous conforter dans cette démarche.
Votre projet pourra alors mûrir et devenir presque une évidence : "oui, moi aussi je vais écrire ma vie".
Vous trouverez mon livre (au prix public de 23 €) sur le site des éditions Les Vies Dansent : Votre vie mérite un livre.
Ce livre répondra à toutes vos interrogations, par exemple :
Suite à la parution de mon dernier livre, intitulé Votre vie mérite un livre, j'anime des conférences d'environ 1h30 autour de différents thèmes :
Dans un deuxième temps, je propose un échange libre avec les participants, au cours duquel je réponds notamment à toutes les
questions sur les thèmes abordés. Selon le public, ce sont parfois des échanges approfondis qui s'instaurent, démontrant l'intérêt
croissant du public pour ce projet, autrefois réservé aux gens célèbres.
Une séance rencontre-dédicace peut ponctuer cet échange, pour les personnes qui souhaitent en savoir plus ou qui souhaitent
évoquer un projet spécifique.
Si vous souhaitez que je me déplace pour animer une conférence, n'hésitez pas à me contacter.
Pour information, je ne facture généralement pas mon intervention, je demande simplement la prise en charge de mes frais de déplacement.
Vous pourrez (ou avez pu) me retrouver en conférence à différentes occasions et dans différentes régions :
Vous envisagez d'écrire votre histoire, ou d'offrir à un proche le projet d'écrire sa biographie, et vous souhaitez en savoir plus ?
Vous souhaitez prendre rendez-vous pour discuter de votre projet ?
N'hésitez pas à me contacter.
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Convaincu que chacun d'entre nous devrait pouvoir écrire sa biographie, j'ai publié ce livre, dans lequel j'explique qu’écrire ses mémoires
(ou simplement une tranche de vie) n'est pas réservé aux personnes célèbres, et que ce projet est accessible à tous.
Je détaille notamment les multiples raisons pour lesquelles on peut souhaiter écrire son histoire, pour qui on le fait, quel est le bon moment,
comment se faire accompagner, combien ça coûte, etc.
Ce livre a pour objectif de désacraliser l'autobiographie et de permettre à celles et ceux qui en éprouvent l'envie (ou le besoin)
de se lancer avec sérénité dans ce projet.
Vous pouvez commander mon livre sur le site des éditions Les Vies Dansent : Votre vie mérite un livre.
Ce premier entretien est l'occasion de s'assurer mutuellement que le courant passe entre nous. En effet, il semble difficile de s'engager dans une telle aventure s'il n'existe aucune affinité ni confiance réciproque. Le cas échéant, il peut m'arriver de décliner une proposition (même si cela reste exceptionnel). De votre côté, n'hésitez pas à me poser toutes les questions qui vous passent par la tête. J'en profiterai pour vous apporter des exemples d'ouvrages réalisés.
Le premier entretien est gratuit (et sans engagement), hormis mes frais de déplacement.
Mais pas d'inquiétude :
lorsque la distance est importante, je vous propose d'effectuer ce premier entretien par téléphone ou via Skype.
Contrairement à bon nombre de mes confrères, lesquels prennent uniquement des notes manuscrites, j'ai choisi d'enregistrer systématiquement les entretiens que nous réalisons. Plusieurs raisons expliquent ce choix :
Il est impossible de répondre précisément à cette question. En effet, le temps nécessaire à l'écriture d'une biographie familiale (quelle que soit sa forme) dépend de nombreux facteurs, et notamment de deux éléments importants :
Je vous propose d'intégrer de nombreux documents (photos, lettres manuscrites, dessins, documents officiels, cartes postales, etc.), qui sont autant de témoignages permettant de rendre le livre plus vivant et la lecture plus agréable.
Avec la méthode artisanale, qui fait appel à un relieur d'art, vous pouvez faire du livre de votre vie un ouvrage précieux : couverture toile ou cuir (avec ou sans jaquette), dos rond ou carré, choix des couleurs de la reliure, large choix de papier, dorure, etc. De nombreuses combinaisons sont possibles, et un devis sera systématiquement établi, en fonction de vos préférences. Bien entendu, il est possible de commander des exemplaires "classiques", et un ou deux exemplaires luxueux : tout est possible.
En complément de l'écriture du livre de votre vie, je propose un service exclusif : votre histoire sur un CD audio. Ce CD peut se présenter sous plusieurs formes :
Pour les particuliers, les raisons de faire appel à un biographe sont multiples. En voici quelques exemples :
Outre les particuliers, j'interviens également à la demande de professionnels, d'entrepreneurs ou de chefs d'entreprise :
Outre les particuliers et professionnels, j'interviens également à la demande d'entreprises, d'associations et de collectivités :
Voici quelques-unes des motivations possibles lorsqu'on décide de se lancer dans cette formidable aventure :
rester présent à travers un livre, dévoiler des sentiments, remonter le temps, transmettre un patrimoine culturel, spirituel ou autre, raconter une expatriation, faire un bilan, rassembler les souvenirs éparpillés, donner un sens à l'histoire, exister, partager une certaine vision du monde, exprimer une souffrance, se libérer d'un secret, décrire un engagement, tirer des leçons, raconter sa vie, se soulager d'un poids, partager une philosophie de vie, tisser un lien entre les générations, commémorer un événement heureux, publier des lettres d'amour, laisser une trace, dénoncer une injustice, transmettre des valeurs, évoquer une aventure professionnelle, combattre l'oubli, partager des émotions, éclairer le présent à la lumière du passé, trouver un sens à une vie, affirmer des convictions, rendre un hommage, lever le voile sur un secret de famille, retranscrire un journal intime, relater une vie de couple, faire plaisir à vous-même et à vos proches, faire oeuvre d'histoire, revendiquer une différence, raconter un voyage ou une aventure, passer le relais, transmettre un héritage immatériel, évoquer les êtres chers que vous avez eu la chance de croiser, se souvenir, tourner une page, accepter un deuil, retrouver ses racines, dire enfin ce qu'on n'a pas su dire avant, témoigner d'une expérience, exposer un point de vue, engager un dialogue, faire connaître un combat, témoigner d'une époque, témoigner d'événements que vous avez vécus, révéler un regret, donner des clés pour comprendre, expliquer les choix que vous avez faits, transmettre un savoir-faire, délivrer un message politique, philosophique, etc., partager une passion amoureuse, transcrire des souvenirs d'enfance, apporter un message d'espoir, offrir à ceux que vous aimez le plus beau cadeau qui soit, revivre les moments forts de votre vie, faire le point, raconter un parcours d'émigration, confier un secret, préserver la mémoire d'une famille, relater des épreuves, rendre compte d'un combat contre le handicap ou la maladie, évoquer un métier aujourd'hui disparu, décrire une réussite professionnelle... et pour encore mille autres raisons !
Toujours dans le but de rendre l'écriture d'une biographie accessible au plus grand nombre,
j'ai choisi d'appliquer seulement un forfait de déplacement, prenant le reste (y compris mes frais d'hébergement) à ma charge.
Ainsi, je demande simplement une participation forfaitaire, qui dépend du pays où je me déplace :
Bonne nouvelle : les technologies modernes d'impression numérique permettent aujourd'hui d'imprimer un livre en un seul exemplaire
sans pour autant y laisser sa chemise. En effet, le coût d'impression représente une part très faible du coût global de l'écriture.
Ce coût dépend bien sûr du nombre de pages, de la présence ou non de photos, ainsi que du nombre d'exemplaires que vous choisirez d'imprimer,
mais ce coût reste très raisonnable.
À titre indicatif, comptez entre 10 et 15 euros l'exemplaire si vous en imprimez une dizaine, et le double si vous en imprimez seulement deux ou trois.
Mon père prit rapidement des responsabilités syndicales et politiques, en devenant membre du Parti socialiste italien. Une à deux fois par an, il faisait le voyage jusqu'à Rome, où il fit connaissance du député socialiste Giacomo Matteotti, assassiné quelques années plus tard, en 1924. Mon père était d'ailleurs présent le jour de l'événement ayant entraîné son assassinat. Il avait en effet été invité par Matteotti à assister à la séance du nouveau Parlement, au cours de laquelle le député avait prononcé un discours d'une heure et demie afin de dénoncer, preuves à l'appui, les violences ayant faussé le résultat des récentes élections législatives. Ce discours, prononcé devant une assemblée de fascistes et en présence de Mussolini lui-même, lui a coûté la vie. Il fut en effet enlevé quelques jours plus tard en plein centre de Rome et assassiné par ses ravisseurs, des fascistes qui ne toléraient pas cet opposant.
À la suite de cet assassinat, mon père lui-même fut pourchassé. Ainsi, il se rendit un jour dans un village non loin de là où il résidait, afin d'assister à une réunion politique qui se tenait au deuxième étage d'un grand bâtiment de quatre étages, qu'on appellerait aujourd'hui « bourse du travail ». Il fut alors repéré par des opposants politiques fascistes, qui entreprirent de saccager totalement la bourse du travail afin de mettre la main sur lui. De là où il se trouvait, il voyait les meubles qui étaient jetés par la fenêtre du premier étage, ainsi que les personnes qui s'y trouvaient. Entendant les hommes monter au deuxième étage, il comprit que c'était lui qu'on recherchait et qu'il ne serait pas épargné. Ce qui le sauva fut sa connaissance des lieux, où il s'était déjà rendu plusieurs fois auparavant. Sa seule issue était le local attenant, dans lequel exerçait un tailleur qui réalisait des costumes. Il déplaça le meuble qui cachait l'accès à la porte de ce local et frappa à la porte. Le tailleur lui ouvrit et, comprenant la situation, lui confia un coupon qui lui permettrait de sortir sans être inquiété. C'est ainsi qu'il put quitter le bâtiment, en expliquant aux miliciens fascistes qui assiégeaient les lieux qu'il n'était que l'assistant du tailleur, et qu'il rentrait du travail.
Mais devant leur échec, comprenant qu'ils avaient été bernés, ses poursuivants ne l'entendirent pas de cette oreille, et ils le poursuivirent jusque dans son village natal, celui où il résidait. Le chef du parti fasciste s'est ainsi présenté chez lui, armé d'un pistolet et accompagné de deux acolytes. Les ayant vus arriver, mon père eut le réflexe d'aller frapper à la porte du couvent afin d'y trouver refuge et protection, mais lorsque la porte s'ouvrit, on lui en refusa l'entrée ! L'Église catholique soutenait en effet à cette époque ouvertement le fascisme. C'est alors que ma mère, informée de la situation, se précipita sur les lieux, car par chance, sa propre sœur était la femme du fasciste en chef. C'est ainsi qu'ils furent contraints de le laisser repartir.
Ils n'en restèrent cependant pas là et se vengèrent sur la famille. Un jour, mon grand-père, qui habitait la campagne, descendit au village pour s'acquitter de son devoir électoral, le vote étant à l'époque obligatoire en Italie. Au motif qu'il n'était pas en possession de bulletins de vote, il fut tabassé et laissé pour mort dans un ruisseau. Il eut toutefois la chance de s'en sortir.
Une fois par semaine, les fascistes se présentaient en bas de sa maison pour le menacer, en lui criant « On l'attend, ton fils, on sait qu'il viendra ! ». Cela pouvait être à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, et cela dura pendant toutes les années du fascisme.
C'est alors que mon père prit la décision de quitter le pays. Grâce à ses connaissances au sein du Parti socialiste, il put quitter l'Italie en passant par la Suisse, et il se retrouva à Bruxelles, où il fut rejoint par une lointaine tante.
Voilà ce qu'était ma vie en Extrême-Orient, avec ces peurs qui me hantaient en permanence. Et pendant très longtemps, je pourrais presque dire encore aujourd'hui, j'ai fait des cauchemars qui me réveillaient la nuit, j'étais malade de peur. On m'a soigné pour cela d'ailleurs, et je vois encore aujourd'hui la psy de la maison de retraite, qui me fait parler pour évacuer ces peurs. En fait, lors de ces cauchemars, je revivais ce que j'avais vécu sur place, mais également ce que je n'avais pas vécu en raison d'un concours de circonstances. Par exemple, lors de cette fameuse rencontre avec les quarante types dans le trou, du côté de Xom Phéo, et moi à vingt mètres d'eux. Et moi de continuer à me demander, des dizaines d'années plus tard, pourquoi ils ne m'avaient pas tiré dessus. Ce genre de situation engendrait des peurs rétrospectivement, des peurs qui m'ont poursuivi pendant de très longues années.
Je dois tout de même avouer que mon pire souvenir d'Extrême-Orient, ce sont les nuits passées à la frontière de Chine. C'était terrible, j'avais les tripes qui remuaient continuellement, et c'était pareil pour tous les gars autour de moi. Je me foutais d'être tué, mais je craignais par-dessus tout d'être fait prisonnier, parce que je savais que je ne me serais pas laissé faire, et ils auraient fini par me tuer. Je connais par exemple un gars qui est rentré. Il avait volé un œuf de poule à un paysan. Ils lui ont fait faire 800 kilomètres en convoi de prisonniers, pour le faire rentrer au pays, et il était tout heureux, mais lorsqu'il est arrivé au bout du voyage, on lui a dit « Non, pas toi » et il est reparti pour 800 kilomètres jusqu'au camp de prisonniers. Je n'aurais jamais pu supporter qu'on me mette dans une cage, avec de l'eau jusqu'aux épaules, jour et nuit, comme ce fut le cas de certains prisonniers. Je n'ai d'ailleurs jamais accepté le fait qu'un sergent-chef français de la coloniale ait été amnistié, après avoir été directeur d'un camp de prisonniers chez les Viêts Minh. Il a pu rentrer chez lui sans être inquiété, après avoir fait à ce point souffrir les gens.
Un jour, je me rendis au fort des Aittes, et je demandai à voir Garel, l'un des membres de notre groupe. On me répondit qu'il était à l'atelier de mécanique, en train de s'occuper de l'un des obus de mortier de 149 dont les Allemands nous arrosaient régulièrement. Il avait positionné l'obus dans un étau et, de manière inconsciente, il tapait dessus avec un burin ! Il voulait comprendre la raison pour laquelle il n'avait pas explosé. Et c'est grâce au burin et au marteau qu'il parvint à dévisser la capsule, c'est-à-dire la fusée. Une chance incroyable, car à la place de l'explosif, il trouva un morceau de papier roulé, qui ressemblait un peu à du papier à cigarette. Nous saisîmes le papier afin de le regarder à la lumière, et nous parvînmes à déchiffrer le message suivant : « C'est tout ce que nous pouvons faire, nous les ouvriers français, en Allemagne ». L'obus avait été saboté ! C'est ainsi que nous découvrîmes avec émotion que certains Français, qui travaillaient de manière forcée en Allemagne, contribuaient à leur manière à la résistance contre l'occupant en sabotant les armes qu'ils étaient contraints de fabriquer. Ils permettaient probablement de sauver ainsi de nombreuses vies, peut-être même celle de l'un de nous, ce jour-là.